Aller au contenu 
L’évolution historique des plaques d’immatriculation en France
Depuis plus d’un siècle, les plaques d’immatriculation françaises ont connu de nombreuses évolutions. Leur design, leur format et leur réglementation ont changé au fil des années pour répondre aux besoins administratifs et sécuritaires. Aujourd’hui, elles sont bien plus qu’un simple numéro d’identification pour les véhicules : elles reflètent aussi des choix politiques et technologiques.
Les premières plaques d’immatriculation (1901 - 1950)
L’histoire des plaques d’immatriculation en France commence en 1901, avec la loi du 30 septembre imposant un numéro unique à chaque véhicule. À l’époque, elles étaient fabriquées en métal ou en émail et ne comportaient que des chiffres.
En 1928, le premier système d’immatriculation régional est mis en place. Chaque plaque inclut une série de lettres représentant le département, suivie d’un numéro. Ce système a facilité l’identification des véhicules et simplifié les démarches administratives.
Les évolutions de 1950 à 2009
Les années 1950 marquent un tournant avec l’adoption d’un nouveau format : deux chiffres pour le département à la fin de la plaque. Ce modèle restera en vigueur pendant plusieurs décennies, avec quelques ajustements :
En 1993, l’apparition d’un fond réfléchissant améliore la visibilité de nuit.
En 2007, la suppression du contrôle des plaques par la préfecture simplifie leur fabrication.
Le système SIV et les plaques modernes (depuis 2009)
En 2009, la France adopte le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV). Ce nouveau format, de type AA-123-AA, ne change plus en fonction du département. Les propriétaires peuvent cependant ajouter un identifiant régional avec le numéro de département et le logo de leur choix.
Ce changement vise plusieurs objectifs :
Unifier l’immatriculation sur tout le territoire.
Faciliter les démarches en cas de changement de propriétaire ou de domicile.
Lutter contre la fraude et améliorer la traçabilité des véhicules.
Plaques d’immatriculation : réglementation actuelle et tendances
Aujourd’hui, les plaques doivent respecter plusieurs critères :
- Taille et couleurs réglementaires (fond blanc, caractères noirs).
- Présence d’un identifiant national (lettre F et étoile européenne).
- Homologation obligatoire par des fabricants agréés.
Depuis 2020, les plaques vertes font leur apparition pour les véhicules électriques. Elles permettent de différencier ces véhicules et de leur accorder certains avantages, comme le stationnement gratuit dans certaines villes.
Quel avenir pour les plaques d’immatriculation en France ?
L’évolution continue avec des innovations comme les plaques connectées, qui pourraient inclure des QR codes pour identifier un véhicule en temps réel. De plus, certains pays testent déjà des plaques numériques, capables d’afficher des messages en cas de vol ou d’urgence.
N’oubliez pas que vous pouvez effectuer vos démarches facilement et rapidement sur notre site Mes Démarches Immat.
